Dernière mise à jour à 10h14 le 05/01
Lundi, le Pakistan a indiqué ''travailler sur les pistes fournies'' par l'Inde concernant l'attaque de la base aérienne de Pathankot.
L'attaque a eu lieu quelques jours après la rencontre du Premier ministre indien Narendra Modi avec son homologue pakistanais Nawaz Sharif, à Lahore, au cours de laquelle a été évoquée la nouvelle initiative de paix entre les deux voisins.
Un média indien a rapporté que suite à l'attaque, New Delhi réfléchit à annuler ou à repousser les pourparlers qui doivent se tenir entre les chefs de la diplomatie indienne et pakistanaise au cours de la seconde semaine de janvier.
"Conformément à la volonté du Pakistan de lutter efficacement contre le terrorisme et de l'éliminer, nous sommes en contact avec le gouvernement indien et nous travaillons sur les pistes qu'il nous a fournies,'' a déclaré le ministère pakistanais des Affaires étrangères.
"Vivant dans la même région et partageant une histoire commune, les deux pays doivent rester attachés à un processus de dialogue durable. Le défi du terrorisme appelle à un renforcement de notre intérêt pour une approche coopérative", a-t-il précisé.
Le communiqué ajoute que le Pakistan a condamné la facheuse attaque terroriste de Pathankot avec la plus grande fermeté.
Sur la base aérienne attaquée par les terroristes, les forces de sécurité indiennes ont tué les derniers hommes armés lundi, au terme d'une opération de ratissage qui a duré trois jours.
"Nous comprenons la peine des nombreuses familles qui ont perdu des proches dans cette tragédie, car le Pakistan est lui aussi l'une des grandes victimes du terrorisme,'' poursuit le communiqué.
Des informations en provenance du Cachemire indien ont révélé lundi qu'une alliance de groupes séparatistes, le Conseil du djihad uni, avait revendiqué l'attentat.
Un média indien estime que le groupe islamiste établi au Pakistan Jaish-e-Mohammed était derrière l'attaque.