Le "non" est en tête avec 61% contre 39% pour le "oui" dans le référendum crucial de dimanche sur l'accord pour la dette que les créanciers ont proposé, selon la première estimation officielle du ministère de l'Intérieur avec 20% des scrutins décomptés.
La participation au référendum qui pourrait décider si la Grèce évitera une banqueroute imminente et une possible sortie de la zone euro a été d'environ 57%, selon les premières estimations officielles.
Au moins 40% du corps électoral devait participer au référendum pour qu'il soit valable, selon la Constitution grecque.
Alors que les résultats finals officiels seront connus lundi matin, les ministres du gouvernement grec exprimaient la satisfaction du gouvernement d'extrême gauche concernant l'issue du vote et la volonté de signer un meilleur accord immédiatement avec les créanciers.
"Nous devons signer un accord dans les 48 heures", a dit le porte-parole du gouvernement grec Gavriil Sakellaridis à la cha?ne nationale ERT, soulignant l'urgence d'un accord, alors que le système bancaire local fait face au spectre de l'effondrement sans aide étrangère, que les banques ont été fermées et que le contr?le des capitaux a été introduit lundi dernier.
Le chef de l'Association des banques grecques Louka Katseli a expliqué que les distributeurs seraient à court d'argent lundi si l'aide d'urgence en liquidités aux banques grecques ne reprend pas dans les prochaines heures.
Les électeurs ont donné un mandat clair au gouvernement grec pour qu'il cherche une solution "mutuellement bénéfique" à la crise sur la base de ses propositions plut?t que de l'offre des créanciers aux conditions dures, a estimé M. Sakellaridis, alors que les partisans du "non" se réunissent devant le Parlement pour célébrer leur victoire.
(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)