Les agences spatiales russe (Roscosmos) et américaine (NASA) restent en contact après qu'une fausse alerte a provoqué une situation d'urgence à la Station spatiale internationale, a déclaré mercredi le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine lors d'une visioconférence entre les astronautes de la Station spatiale internationale, Roscosmos, la NASA et l'agence spatiale européenne ESA.
Cette réunion a été organisée dans le but de tenir les participants au courant des dernières évolutions de la situation dans la station.
Une alerte indiquant une fuite possible d'ammoniac avait été déclenchée vers 04h00 EST (09h00 GMT) dans le segment américain de la Station spatiale internationale, entra?nant l'évacuation des astronautes vers le module russe. Il s'est par la suite avéré qu'il s'agissait d'une fausse alerte.
Le dernier article publié sur le site internet de la NASA a montré que les astronautes avaient été autorisés par l'équipe de gestion de la mission de la Station à retourner dans le segment américain. La NASA avait auparavant affirmé dans un communiqué que l'équipage "était en sécurité et en forme".
Selon les mesures de l'atmosphère du module, rien n'indique la présence d'ammoniac dans le segment et les contr?leurs de vol continuent d'analyser les données pour déterminer la cause de la fausse alerte, selon la NASA.
Roscomos a confirmé que l'atmosphère du segment russe n'avait pas été polluée et un représentant de l'équipe de gestion de la mission dans la ville russe de Korolev a affirmé qu'il y avait suffisamment d'espace et de provisions pour les six astronautes dans le segment russe.
Chaque segment de la Station spatiale internationale est con?u pour contenir tout ce qui nécessaire pour l'ensemble des astronautes de la Station, a rapporté l'agence de presse Interfax, citant le représentant.
La Station est actuellement habitée par deux Américains, un Italien et trois Russes.