L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a re?u une invitation de Téhéran pour visiter le 8 décembre l'usine de production d'eau lourde d'Arak, en Iran, a déclaré jeudi le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano.
En vertu d'un accord cadre de coopération signé le 11 novembre à Téhéran, l'Iran et l'agence onusienne ont convenu de "renforcer leur coopération et leur dialogue visant à garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de l'Iran par la résolution de toutes les questions en suspens", a déclaré M. Amano dans une déclaration devant le Conseil des gouverneurs de l'AIEA.
L'accord cadre de coopération, qui comprend la mise en ?uvre de six mesures pratiques dans les trois mois, est une étape importante, mais il reste encore beaucoup à faire, a-t-il souligné, ajoutant qu'il a "hate de rapporter en mars prochain au Conseil de nouveaux progrès, y compris sur la mise en ?uvre des six mesures pratiques".
Une lettre, qui lui a été adressée par la Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton, au nom du groupe P5+1, concernant l'accord provisoire atteint par les six puissances mondiales avec l'Iran dimanche à Genève, souligne le r?le important de l'AIEA dans la vérification des mesures que l'Iran a promis d'adopter à Genève concernant son programme nucléaire, a expliqué M. Amano.
L'AIEA examine la fa?on dont les éléments de cet accord qui la concernent directement pourraient être mis en pratique et cette analyse prendra un certain temps, a-t-il noté.
L'usine d'Arak produit de l'eau lourde pour un réacteur de recherche en construction près de l'usine, dans lequel l'Iran dit envisager de produire des isotopes médicaux, mais d'autres pays comme Isra?l pensent que le réacteur pourrait servir à produire du plutonium de qualité militaire.