La coalition de l'opposition syrienne a accepté sous certaines conditions de prendre part à la conférence Genève II destinée à mettre un terme au conflit sanglant dans le pays du Moyen-Orient, a-t-on appris d'un communiqué parvenu lundi à Damas.
"Un consensus a été atteint entre les membres de coalition sur la nécessité de participer à la conférence Genève II", a déclaré la Coalition nationale syrienne (SNC) dans le communiqué diffusé, à l'issue de deux jours d'entretiens à Istanbul entre les différents groupes de l'opposition.
La SNC a réclamé des garanties au gouvernement syrien pour autoriser les organismes chargés des secours à entrer dans les zones assiégées et libérer des prisonniers politiques en guise de conditions préalables à sa présence à la conférence Genève II.
Elle a également demandé de garantir que toutes les conférences politiques à venir débouchent sur une transition politique en Syrie, selon le communiqué.
Du fait que la SNC était divisée à propos de sa participation à la conférence Genève II et du contenu des conditions à poser, la date de la conférence Genève II reste indéterminée.
Le gouvernement syrien a affirmé qu'il prendrait part à la conférence sans condition.
La SNC a annoncé dimanche dernier qu'elle ne participerait pas aux pourparlers à Genève à moins de recevoir le soutien des rebelles sur le terrain.
La Ligue arabe a appelé l'opposition syrienne à participer à la conférence Genève II et à former sa délégation le plus t?t possible.
La Chine, l'Inde et la Russie ont souligné dimanche le besoin de trouver une solution politique à la crise syrienne au cours de la rencontre de leurs ministres des Affaires étrangères à New Delhi.
Le chef de la diplomatie russe Sergue? Lavrov a indiqué que les trois pays souhaitent que la conférence Genève II sur la Syrie ait lieu dès que possible.
La conférence Genève I, qui s'est déroulée le 30 juin 2012, a donné lieu à un communiqué appelant à la recherche d'une solution diplomatique au conflit syrien.