La branche irakienne d'al-Qa?da a revendiqué vendredi dans un communiqué en ligne la responsabilité d'une série d'attentats à la bombe à Bagdad, la capitale irakienne, et dans d'autres zones, qui a entra?né la mort et les blessures de plusieurs centaines de personnes.
Une récente série de bombardements et de fusillades, principalement à Bagdad, a tué et blessé des centaines de personnes, dont plus de 150 personnes au cours des dix derniers jours, alors que le pays est témoin d'une escalade de violences depuis plusieurs mois.
Le communiqué annonce que les attaques visaient le siège du gouvernement, les centres de sécurité et de l'armée, les bastions chiites ainsi que les "tra?tres sunnites" qui ont coopéré avec le gouvernement.
Il indique que les attaques ont eu lieu alors que les forces de sécurité irakiennes intensifiaient les mesures de sécurité à Bagdad et menaient une grande offensive dans les zones sunnites autour de Bagdad pour stopper les attaques en cours des insurgés.
Le communiqué ajoute que les attaques étaient "en réponse au dernier crime au cours duquel un groupe de musulmans sunnites a été exécuté en Irak," référant à l'exécution il y a 10 jours par le gouvernement irakien de 17 prisonniers condamnés.
"Ce qui s'est passé n'est qu'un message, qui sera suivi par d'autres. Nous vengerons la mort de nos frères," déclare le communiqué.
Le 19 ao?t, le ministère irakien de la Justice a fait exécuter 17 prisonniers condamnés, incluant un Egyptien et deux femmes irakiennes, accusés de terrorisme et d'actes criminels.
L'Irak est en train de vivre la pire vague de violence depuis cinq ans, attisant les craintes que les récentes effusions de sang fassent sombrer le pays dans une guerre civile de grande ampleur, du jamais vu depuis le pic de violence atteint en 2006 et 2007, lorsque le bilan mensuel des victimes dépassait parfois les 3.000.