Le chef de la Coalition nationale syrienne pour l'opposition et les Forces révolutionnaires, Moaz al-Khatib, a déclaré lundi au Caire que la coalition n'était pas un "produit américain", en réponse à de la répréhension contre l'organe, a rapporté l'agence de presse officielle égyptienne MENA.
Moaz al-Khatib, chef nouvellement élu de l'entité unie, a déclaré après sa réunion avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Amr, que la répréhension contre la coalition était une sorte de "calomnie et d'oppression", ajoutant: "Nous communiquons avec ceux qui se trouvent à la table des négociations, non pas avec ceux qui se cachent".
Le nouveau bloc de l'opposition syrienne a choisi la capitale égyptienne comme siège permanent, a indiqué jeudi le journal officie égyptien l al-Ahram citant Moatez Shaqlab, membre de la coalition.
M. Khatib a confirmé que la coalition allait organiser une réunion dans la capitale égyptienne d'ici 10 jours pour tenter de lancer son administration, après formation de son comité exécutif.
Parlant d'un possible gouvernement de transition, M. Khatib a déclaré qu'il n'y avait pas d'objection à ce sujet, tant qu'il allait de l'intérêt des Syriens, ajoutant que "l'Egypte avait tendu la main aux Syriens".
Dans un autre article, M. Amr a conseillé à la nouvelle coalition pendant la réunion de trouver un terrain commun avec les personnalités représentant la société syrienne, réitérant le soutien de l'Egypte pour trouver une solution à la crise syrienne.
La coalition, formée après la signature d'un accord formel le 11 novembre entre les factions de l'opposition syrienne réunies dans la capitale du Qatar, Doha, a pour but de former un gouvernement intérimaire en exile une fois l'approbation internationale obtenue.
La Ligue arabe (LA) a reconnu le 12 novembre ce nouvel organe comme "le représentant des aspirations des Syriens". Précédemment, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) l'avait reconnu comme représentant légitime des Syriens.