Mardi, Quarante-six pays ont demandé à devenir membres ou rejoint la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB) le jour de la date échéance pour s'impliquer dans ce projet.
Des négociations très productives ont eu lieu parmi les futurs fondateurs, relatives au programme de règlement de la nouvelle banque, ont indiqué les responsables.
Jin Liqun, secrétaire général du secrétariat multilatéral intérimaire de l'AIIB, a rendu compte des derniers développements concernant les travaux préparatoires de la banque, aux représentants des 29 membres fondateurs potentiels lors d'une conférence de travail à Almaty, au Kazakhstan.
Les règles seront finalisées et signées dans le milieu de l'année après une dernière séance prévue au mois de mai, et la banque devrait être active à la fin l'année.
Il faudra attendre environ deux semaines avant qu'une décision soit prise, la liste finale des membres fondateurs devrait être connue à partir du 15 avril. Après cela, les autres pays pourront appliquer en tant que simples membres.
Les représentants ont également évoqué les questions de la gouvernance, de l'approvisionnement et des cadres environnementaux et sociaux, selon un communiqué publié sur le site Web du ministère chinois des Finances.
La banque deviendra une institution multilatérale visant à financer les infrastructures et d'autres secteurs productifs en Asie. Plusieurs économies majeures occidentales ont rejoint le groupe, y compris les quatre plus importantes d'Europe –l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie- avec l'Australie, la Corée du Sud et le Brésil.
La Suède et le Kirghizistan sont les derniers pays candidats à adhérer à l'AIIB, que certains rapports ont décrit comme un concurrent de la Banque asiatique de développement.
Le capital autorisé de la AIIB est de 100 milliards de dollars, avec un capital initial souscrit de l'ordre de près de 50 milliards de dollars. Les membres fondateurs potentiels ont convenu que le PIB sera le paramètre fondamental dans la détermination de la répartition des parts entre les pays membres.
Alors que plus de 40 pays qui ont rejoint la nouvelle structure bancaire ou demandé une adhésion en tant que membres fondateurs, selon les experts les questions clés devront bient?t être résolues.
Pour Rod Wye, chercheur associé à Chatham House, un think tank à Londres, des interrogations comprennent les règles de gouvernance et la manière dont le capital sera divisé.
Avec également des questions sur la réussite de la banque au niveau de l'octroi des prêts, de savoir qui recevra ces prêts, et le type d'entreprises qui en bénéficieront, a ajouté le spécialiste.
(Rédacteurs :崔廣琪, Wei SHAN)