Dernière mise à jour à 08h56 le 03/01
La branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe) a dénoncé récemment les contr?les "injustifiés scientifiquement" et "non coordonnés" imposés par plusieurs pays européens aux passagers en provenance de Chine, selon des médias fran?ais.
Dans un communiqué de presse diffusé samedi dernier, ACI Europe a exprimé ses regrets concernant les actions d'un certain nombre de pays au sein de l'UE et dans le monde pour avoir imposé unilatéralement des exigences de voyage liées à la santé, notamment des tests de dépistage avant le départ ou à l'arrivée des voyageurs en provenance de Chine.
"Ces actions unilatérales sont en contradiction avec toute l'expérience et les preuves acquises au cours des trois dernières années. L'inefficacité des restrictions sur les voyages internationaux pour prévenir la propagation du COVID-19 et de ses multiples variants préoccupants a été reconnue sans équivoque par le Centre européen de prévention et de contr?le des maladies (ECDC) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", indique le communiqué d'ACI Europe, cité par des médias fran?ais.
"Tester les voyageurs en provenance de Chine et/ou imposer d'autres restrictions aux voyageurs en provenance de ce pays n'est ni scientifiquement justifié ni fondé sur les risques, comme l'a expressément déclaré ces derniers jours l'ECDC", ajoute le communiqué.
Selon Franceinfo, après l'Italie et l'Espagne, la France a imposé de nouvelles restrictions aux voyageurs venus de Chine. A partir de début janvier, un test négatif de moins de 48 heures à la COVID-19 sera exigé au départ pour les passagers en provenance de Chine. Dès le 1er janvier, le masque sera obligatoire à bord de l'avion, et des tests PCR aléatoires seront réalisés pour les voyageurs chinois arrivés en France. Ces précautions sont jugées injustifiées par l'ECDC, car le niveau d'immunité est élevé en Europe.