Dernière mise à jour à 09h27 le 25/11
Le ministre pakistanais de la Planification, du Développement et de la Réforme, Asad Umar, a affirmé que la coopération industrielle dans le cadre de la deuxième phase de la construction du Corridor économique Chine-Pakistan (CECP) entra?nerait un boom permanent de l'emploi au Pakistan.
M. Umar, qui a pris ses fonctions au début de la semaine, a déclaré lors d'une conférence de presse samedi à Karachi, la principale ville portuaire du sud du Pakistan, que neuf zones économiques spéciales seraient initialement établies dans le pays, la première du genre devant être inaugurée bient?t dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest).
Il a souligné que la première phase du CECP avait déjà été achevée avec succès par l'amélioration des infrastructures, la mise en place de centrales électriques et le développement ainsi que la mise en service du port de Gwadar, dans le sud-ouest du pays. La deuxième phase porte désormais sur la coopération dans le secteur social, le développement agricole et la coopération industrielle.
Le ministre a rejeté l'idée selon laquelle le CECP alourdit la dette nationale et a expliqué aux journalistes que le Pakistan n'avait contracté que 4,9 milliards de dollars de prêts, au taux d'intérêt moyen de 2,34%, ce qui est comparativement très faible, le reste étant un investissement.
"Le CECP n'a pas pesé lourd sur l'économie pakistanaise, mais il l'a aidée en revanche à se sortir des crises. Le CECP a révolutionné les infrastructures et aidé le Pakistan à se financer", a précisé le ministre, ajoutant que le projet n'était pas une aide mais un échange.
Le CECP est un projet inclusif au même titre que l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), a noté M. Umar, ajoutant que le Pakistan et toute la région peuvent bénéficier de ces projets si l'on parvient à établir une tendance de coopération et de paix dans la région. Il s'est dit convainque que l'ICR proposée par la Chine apporterait la prospérité et le développement durable dans toute la région.
Asad Umar, qui avait quitté le ministère des Finances en avril dernier, a indiqué que la Chine avait fait des progrès dans tous les secteurs de la technologie moderne et que le gouvernement pakistanais prévoyait de tirer parti de l'expérience ainsi que du savoir-faire chinois.