Des législateurs chinois ont discuté de la nécessité de réglementer la libération d'animaux captifs, lors d'une délibération sur le nouveau projet d'amendement à la loi sur la protection des animaux sauvages.

Sans norme, la libération d'animaux captifs, même bien intentionnée, pourrait avoir de facheuses conséquences, ont indiqué des députés lors d'une session bimestrielle du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois). Ces derniers ont cité des reportages de la presse sur des animaux libérés, comme des renards et des serpents, qui ont causé des dommages.

La libération d'animaux captifs a besoin d'une supervision, a proposé le député Sun Baoshu.

"Des espèces étrangères comme locales peuvent poser un risque à l'environnement et à la sécurité des habitants", a-t-il noté, en préconisant qu'une nouvelle disposition bannissant la libération non réglementée soit ajoutée dans le projet.

Les espèces étrangères libérées pourront compromettre l'écosystème local, tandis que les espèces autochtones pourraient être exposées à la menace des prédateurs lachés, a révélé le député Yan Xiaopei.

Le taux de mortalité pourrait augmenter, si les animaux sont libérés dans un endroit inapproprié, a fait remarquer M. Yan. La libération sans contr?le encourage indirectement le braconnage et le commerce illégal d'animaux sauvages, selon lui.

"La libération irréfléchie équivaut à un meurtre", a-t-il accusé.

Le nouveau projet d'amendement, soumis au Comité permanent de l'APN en deuxième lecture, stipule que le gouvernement central évalue la liste nationale de protection, tous les cinq ans, et la révise en conséquence.

Le projet d'amendement impose que les permis devront t être obtenus pour la chasse, l'élevage d'animaux captifs, la vente, l'achat, l'utilisation, ainsi que l'importation et l'exportation des animaux sauvages protégés.