La Chine a exhorté le Japon à prendre des mesures pour faire respecter la dignité des victimes du travail forcé et faire face à son histoire, après que le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO ait décidé d'inscrire dimanche les controversés ?Sites de la révolution industrielle japonaise de l'ère Meiji?.
Une ?le forteresse près de Nagasaki vient de se voir attribuer le statut de patrimoine mondial.
Le Japon a demandé l'inscription de l'?le Gunkanjima ou ?champ de bataille?, comme un lieu du patrimoine mondial avec une quinzaine d'autres sites illustrant la révolution industrielle du pays au cours du 19e siècle.
Mais Séoul s'est opposée à cette liste, à moins que le r?le des prisonniers coréens forcés de travailler pendant la Seconde Guerre mondiale soit officiellement reconnu.
Le Japon a donc été contraint d'admettre dans une déclaration au cours de la réunion ?qu'un grand nombre de Coréens et d'autres ont d? travailler contre leur volonté dans les années 40 dans des conditions difficiles dans certains de ces sites, et durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement du Japon a également mis en ?uvre sa politique de réquisition?.
Le Japon a promis de ?répondre sincèrement? aux recommandations de l'ICOMOS, l'organe consultatif du Comité du patrimoine mondial, pour élaborer une ?stratégie interprétative? permettant ?une compréhension de l'histoire complète de chaque site?, et de prendre des ?mesures appropriées? pour se souvenir victimes comme l'établissement de centres d'information.
Zhang Xiuqin, l'ambassadeur de Chine et Déléguée permanent auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a déclaré qu'elle avait remarqué que le Japon a reconnu l'histoire du travail forcé qui a été ignoré dans ses documents de candidature pour inscrire ces sites au patrimoine.
?J'ai exhorté le Japon à faire face à l'histoire, et de prendre des mesures concrètes pour permettre une compréhension de l'histoire détaillée de chaque site ... Et de faire en sorte que les souffrances de tous et les travaux forcés soient reconnus, a-t-elle ajouté.
(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)