Comme la campagne de lutte contre la corruption passe à la vitesse supérieure, le chef anti-corruption Wang Qishan s'est engagé à "éveiller la conscience des membres du Parti communiste chinois (PCC) à la discipline et aux règles".
M. Wang, directeur de la Commission centrale pour l'inspection de la discipline du PCC, a fait cette remarque lors d'un voyage d'inspection dans la province c?tière du Zhejiang, qui s'est terminée dimanche.
Il s'est aussi engagé à renforcer l'innovation institutionnelle et à faire en sorte que la discipline et les règles dirigent la campagne anti-corruption.
Rappelant le début de la lutte chinoise contre l'agression étrangère en 1840, la création du PCC en 1921 et la fondation de la nation en 1949, M. Wang a annoncé que le PCC devait continuer à diriger le grand renouveau de la nation, ajoutant que la gouvernance stricte du parti était une condition préalable pour assurer le succès du socialisme à la chinoise.
Il a indiqué que la discipline du parti était plus stricte que la loi.
"Afin de gouverner strictement et globalement le parti, nous devons faire de la discipline une règle et une ligne qui ne peut pas être franchie par les membres du parti".
Selon lui, les révisions de la réglementation du parti concernant les sanctions disciplinaires devraient séparer les règles du parti des dispositions légales, en faisant avancer globalement l'Etat de droit.
Il a également appelé les officiels à prendre les devants et à éliminer les fonctionnaires corrompus "comme le ferait un pivert".
Durant son voyage, il est aussi allé sur le lieu où le PCC avait convoqué son premier congrès national, a visité des entreprises locales et a également parlé avec des cadres du parti et des gens de différents horizons.