Le ministre-président du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale (Belgique), Rudi Vervoort, a hautement apprécié la qualité de l'accueil de Beijing et son dynamisme économique, lors d'une interview exclusive accordée récemment à l'agence Xinhua.
Accompagné d'une cinquantaine d'acteurs économique, touristique et culturel de la région bruxelloise, le ministre-président Rudi Vervoort s'est rendu visite, du 20 au 23 octobre dernier, dans la capitale chinoise, Beijing, pour participer de nombreux activités, dont les "Brussels Days" marquant le 20e anniversaire de l'établissement de l'amitié entre les deux villes.
C'était un accueil "évidemment chaleureaux", a commenté M. Vervoort.
"Ce qui m'a frappé évidemment, c'est le grand dynamisme de la Beijing, son dynamisme économique", a-t-il raconté.
Pour lui, c'était un "choc". "Même si je m'attendais à quelque chose, la dimension, quand on voit sur place, c'est quand même autre chose", a-t-il ajouté.
Le ministre-président bruxellois s'est dit "frustrant" pour n'avoir peu d'occasion à visiter la capitale chinoise et même d'autre villes, sauf une heure et demie pour une petite visite dans la Cité interdite.
Selon M. Vervoort, Bruxelles est une petite métropole, Beijing est une très grande métropole, mais elles connaissent "exactement" les mêmes problèmes, les mêmes défis et les mêmes difficultés.
"Que ce soit très petit échelle ou très grande échelle, nous nous développons la même manière", estime-t-il, en citant les questions communes sur le logement, l'environnement, la mobilité, etc.
A en croire le ministre-président, les solutions sont souvant "comparables" et "partager les expériences est toujours quelque chose de positif".
Vingt ans, c'est un bel anniversaire, a déclaré M. Vervoort, tout en espérant que Bruxelles et Beijing puissent encore plus développer et approfondir leur relation amicale pendant les vingt années qui viennent.
Selon lui, il s'agit d'un age quand "tout reste possible" et qu'"on peut encore réussir et construire beaucoup de choses".