Une manoeuvre anti-terroriste multinationale a été lancée dimanche par l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) dans la région autonome de Mongolie intérieure, dans le nord de la Chine.
Les vice-chefs des états-majors chinois, kazakh, kirghiz et tadjik ainsi que le commandant adjoint du commandement militaire de l'est de la Russie ont participé à la cérémonie de lancement de la manoeuvre à la base d'entra?nement de Zhurihe.
Les exercices conjoints baptisés "Mission de paix 2014" se dérouleront du 24 au 29 ao?t et visent à lutter contre les "trois forces du mal", à savoir le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, a annoncé Wang Ning, directeur en chef de la manoeuvre et vice-chef de l'état-major de l'Armée populaire de Libération.
"Les exercices sont centrés sur la prise de décision multilatérale conjointe, avec des échanges de renseignements anti-terroristes entre les pays membres de l'OCS pour renforcer la coordination des armées dans la lutte contre le terrorisme", a déclaré M. Wang.
Un total de 7.000 militaires chinois, russes, kazakhs, kirghiz et tadjiks des forces aériennes et terrestres, des opérations spéciales et des troupes aéroportées ont été envoyés sur la base d'entra?nement de Zhurihe pour participer à la manoeuvre.
Les relations entre les membres de l'OCS sont "imbrisables" et la manoeuvre conjointe renforcera certainement leur résolution et leur aptitude à lutter contre le terrorisme, a indiqué le commandant adjoint Tselko du commandement militaire de l'est de la Russie.
Le scénario de l'exercice de simulation implique un groupe terroriste soutenu par une organisation terroriste internationale qui organise des incidents et prépare un coup d'état pour diviser le pays. L'OCS dépêche des forces militaires pour mettre fin à l'insurrection et restaurer la stabilité à la demande du gouvernement d'un pays membre.
Fondée en 2001 à Shanghai, l'OCS regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. L'Afghanistan, l'Inde, l'Iran, la Mongolie et le Pakistan sont des pays observateurs, tandis que la Biélorussie, la Turquie et le Sri Lanka sont des partenaires de dialogue.