Kuyoshi Kamino, un criminel de guerre japonais, a avoué avoir tué 177 Chinois et violé 24 femmes durant la guerre d'invasion du Japon contre la Chine, selon des archives.
Ses confessions, dévoilées samedi, sont les plus récentes d'une série publiée sur le site Internet du Bureau national des archives (BNA).
Selon l'aveu écrit de Kamino, qui est né en 1908 et a participé à la guerre d'invasion contre la Chine en 1941, il a servi de commandant en chef de la police directement sous la juridiction du Bureau du gouvernement de Datong dans la province chinoise du Shanxi (nord).
Durant "l'action de garde" dans le district de Pinglu le 13 juin 1941, il "a arrêté environ 20 villageois et les a enfermés dans une grotte avant d'y jeter deux bombes lacrymogènes, et a forcé les gens à rester à l'intérieur en gardant la grotte pendant environ 15 minutes".
Il a également avoué "avoir violé une paysanne d'environ 32 ans dans une ferme chez elle dans un village sur la rue nord de Shizilu au siège du district de Pinglu" le 15 juillet 1942.
Le 13 septembre 1942, il a violé une paysanne d'environ 35 ans chez elle dans un village à 2,5 km au sud d'Erdun, du district de Pinglu, selon les archives.
Le 7 juin 1945, "une paysanne agée d'environ 25 ans prenait soin de son mari malade (dans le village de Nantuling, du district de Guangling), accompagnée d'une autre paysanne d'environ 28 ans. Il a violé les deux femmes dans un coin des toilettes", selon ses aveux.
"Durant mon temps dans l'armée japonaise, j'ai tué 177 personnes dans 17 cas... violé 24 femmes dans 24 cas, tenté de violer 5 femmes dans 5 cas et arrêté 24 personnes dans 10 cas", a-t-il déclaré.
Il s'agit du 17e d'un total de 45 aveux de criminels de guerre japonais que le BNA compte publier. Le bureau les rend publics au rythme d'un par jour depuis le 3 juillet.
Cette initiative est une réponse à la négation par le Premier ministre japonais Shinzo Abe et des hommes politiques de droite des crimes de guerre commis en Chine.