La Chine a exhorté vendredi le Japon à corriger son attitude sur les questions historiques et territoriales, ce qui constitue une condition préalable à la restauration des relations bilatérales froissées.
"Si le Japon échoue à corriger son attitude, les relations Chine-Japon ne pourront être réparées", a indiqué vendredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang lors d'un point de presse régulier.
Il a fait ce commentaire après que le secrétaire du gouvernement japonais Yoshihide Suga, le premier porte-parole du gouvernement, a déclaré qu'il était naturel que les dirigeants des deux pays se rencontrent en marge de la réunion des dirigeants économiques de l'APEC prévue en novembre.
En ce qui concerne la rencontre bilatérale entre les dirigeants, notre attitude est claire, a noté M. Qin, soulignant que les obstacles actuels aux relations bilatérales étaient du fait du Japon.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'était rendu en 2013 en visite au sanctuaire Yasukuni, où sont honorés des criminels de guerre de classe A de la Seconde Guerre mondiale, ce qui a érigé un important obstacle politique aux relations déjà tendues. Il s'agissait de la première visite au sanctuaire d'un Premier ministre japonais en fonction depuis 2006.
M. Qin a rappelé que l'acte du dirigeant japonais avait profondément blessé les sentiments du peuple chinois et avait sapé la base des relations sino-japonaises.
Quant au commentaire de M. Suga sur les questions territoriales, M. Qin a indiqué que les ?les Diaoyu faisait partie du territoire inhérent à la Chine et que cette dernière exer?ait une souveraineté incontestable sur les ?les Diaoyu.
La Chine et le Japon ont eu peu de contacts politiques de haut niveau depuis l'"achat" des ?les Diaoyu par le gouvernement japonais en septembre 2012, un geste qui a exacerbé la désintégration des relations bilatérales.