La Chine a appelé mercredi la communauté internationale à être vigilante face à tout commentaire tentant de justifier l'histoire d'invasion du Japon et de défier l'ordre mondial d'après-guerre.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying s'est ainsi exprimée en réponse à une question concernant les commentaires récents du Japon.
Le chef de la télévision publique japonaise NHK Katsuto Momii a insisté sur le fait qu'il n'y avait rien de mal dans ses remarques sur les "femmes de réconfort", un euphémisme pour qualifier les esclaves sexuels durant la Seconde Guerre mondiale.
Le mois dernier, lors de sa première conférence de presse en tant que président de NHK, M. Momii avait indiqué qu'avoir des femmes de réconfort était une pratique fréquente dans les pays en guerre à l'époque, et que les médias "ne pouvaient pas aller à gauche quand le gouvernement indiquait la droite".
Outre les commentaires de M. Momii, un assistant au Premier ministre japonais Shinzo Abe a exprimé sa déception pour les critiques américaines sur la visite de M. Abe au sanctuaire Yasukuni. "C'est nous qui sommes dé?us", a répliqué Seiichi Eto dans un message récemment posté sur le site Internet Youtube.
Mme Hua a affirmé que la Chine avait pris note des reportages dévoilant que les forces politiques japonaises s'accrochaient fermement à une vision biaisée de l'histoire, sans aucun repentir pour les atrocités commises par les militaristes japonais dans les pays victimes.
"Ils tentent encore de justifier leur agression et de défier la victoire de la Seconde guerre mondiale de même que l'ordre mondial d'après-guerre", a souligné Mme Hua lors d'une conférence de presse régulière.
" Ceci est cohérent avec les erreurs du dirigeant japonais, qui vont à l'encontre de l'histoire", a-t-elle ajouté.
Mme Hua a réitéré que l'ordre international et la justice historique ne toléreraient jamais aucun défi.
Elle a appelé à la vigilance et à l'opposition de tous les pays et peuples aimant la paix face aux erreurs du Japon.