Abe emmène le Japon vers une direction dangereuse: ambassadeur chinois à Moscou

( Xinhua )

13.01.2014 à 08h25

La visite du Premier ministre japonais Shinzo Abe au sanctuaire Yasukuni et les politiques provocatrices de son gouvernement à l'égard les pays voisins sont en train d'emmener le Japon vers une direction très dangereuse, a déclaré vendredi l'ambassadeur de Chine en Russie Li Hui.

Dans un article publié samedi par l'agence de presse russe Interfax agence, M. Li a fermement condamné la visite d'Abe au sanctuaire le 26 décembre, qui honore des défunts de guerre du Japon, dont 14 criminels de classe A de la Seconde Guerre mondiale.

L'action d'Abe a défié les règles et les normes généralement acceptées, et était "une provocation ouverte contre la justice dans les relations internationales et le piétinement insolent du sentiment de l'humanité commun", a déclaré l'ambassadeur dans l'article.

Cette action choquante a suscité des inquiétudes non seulement dans les pays voisins tels que la Chine et la Russie, mais aussi dans toute la communauté internationale, a-t-il ajouté.

Le vrai problème, note M. Li, c'est que les dirigeants japonais n'étaient pas prêts à évaluer correctement et à repenser profondément son passé de militarisme, de l'agression et du colonialisme, et ils n'étaient pas non plus prêts à obéir à la Charte et les principes des Nations Unies et à suivre une voie pacifique.

Au cours de la première année depuis son arrivée au pouvoir, Abe a promu sa théorie en blanchissant l'histoire de militarisme, de l'agression et du colonialisme du Japon, et a changé la politique de défense du Japon en augmentant son budget de la défense, a noté M. Li.

"Le pays est devenu le plus grand ''fauteur de troubles" en Asie", a fait remarquer M. Li.

La Chine n'acceptera jamais les remarques et les actions des militaristes japonais, qui refusent de conna?tre et de repentir des crimes qu'ils avaient commis", a-t-il souligné.

"La tentative du Japon de nier son passé en tant qu'agresseur, et de relancer le militarisme, devrait être rejetée par tout le monde avec mépris'', a conclu M. Li.