Dernière mise à jour à 15h51 le 29/03
La Tunisie figure parmi les huit pays africains concernés par un nouveau projet portant sur la mise en fonction de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a annoncée, samedi dans un communiqué, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), l'une des trois parties initiatrices de cette initiative.
En effet, il s'agit d'une initiative de la CEA en plus de la Société internationale islamique de financement du commerce (SIFC) et le Cadre intégré renforcé (CIR).
A noter, dans ce sens, que la Tunisie a ratifié, en juillet 2020, la convention relative à la création de la ZLECA, dont l'objectif est de mettre en place une zone de libre-échange d'envergure mondiale, capable de réunir plus de 1,2 milliard de personnes pour un PIB qui dépasse 2.500 milliards de dollars.
Ce projet (ZLECA), consiste à mettre sur les rails pas moins de 30 activités dans les pays concernés à savoir la Tunisie, le Burkina Faso, le Niger, le Togo, la Mauritanie, la C?te d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal.
D'après la CEA, "le projet sera en mesure d'instaurer un environnement fertile à un commerce inclusif dans les huit pays bénéficiaires (...) en les appuyant en matière de mise en ?uvre des actions prioritaires formulées par la CEA".
Citée dans le communiqué, la sous-secrétaire générale des Nations Unies et secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, espère que ce nouveau projet "aurait la capacité de faire passer les niveaux de commerce régional de 18% à 25% en une décennie".
Avec une mise en ?uvre appropriée, cela pourrait également conduire à une diminution de 10 milliards de dollars américains des importations en provenance de l'extérieur du continent, tout en stimulant les exportations agricoles et industrielles jusqu'à 45 milliards de dollars US (7 %) et 21 milliards de dollars US (5 %) par an, selon Vera Songwe.
A noter que, depuis 2008, la Société internationale islamique de financement du commerce (SIFC) a fourni environ 61 milliards de dollars, dont 30 milliards de dollars envers l'Afrique.