Dernière mise à jour à 09h29 le 25/12
Les forces de défense éthiopiennes ont tué 42 "éléments anti-paix" dans le cadre de la répression des auteurs de la dernière attaque "horrible" qui a co?té la vie à au moins 100 civils dans l'Etat régional de Benishangul-Gumuz, dans l'ouest du pays, ont annoncé jeudi des responsables du gouvernement local.
Mercredi, la Commission éthiopienne des droits de l'homme (EHRC), un groupe fédéral de défense des droits créé par le Parlement national, a déclaré dans un communiqué que plus de 100 personnes avaient été tuées mardi vers 22h00 heure locale lors d'une attaque armée à Bekuji, dans la zone de Metekel de la région de Benishangul-Gumuz.
Selon l'EHRC, l'attaque a été menée par des hommes armés qui ont allumé des incendies et tiré sur les habitants pendant qu'ils dormaient. L'incident a révélé "la constante détérioration de la protection des droits de l'homme dans la région", a souligné la commission, ajoutant que "les attaques se sont intensifiées récemment en apparence et en ampleur".
Le bureau de communication du gouvernement régional de Benishangul-Gumuz a révélé jeud que 42 "éléments anti-paix" qui seraient à l'origine de l'attaque contre des civils ont été "détruits", selon la Fana Broadcasting Corporate (FBC) affiliée à l'Etat régional.
Dans le cadre de la répression des auteurs de l'attaque, un grand nombre d'armes et de flèches utilisées par les forces anti-paix ont été saisies par l'armée éthiopienne, a-t-il encore été précisé.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé jeudi matin que le gouvernement avait déployé une "force nécessaire intégrée" dans la région, dans le but de s'attaquer aux causes profondes du problème.