Dernière mise à jour à 09h51 le 16/11
L'actuel gouvernement tunisien est "un gouvernement de solutions et de réalisations, et sa principale bataille se livre contre la pauvreté et le ch?mage", a déclaré dimanche le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi.
Il a tenu ces propos au cours d'un discours prononcé en marge d'une journée de travail gouvernemental, à laquelle ont assisté un certain nombre de ministres et de hauts fonctionnaires tunisiens pour examiner le plan stratégique pour la période à venir.
Le gouvernement de Mechichi, ayant bénéficié de la confiance du parlement le 2 septembre dernier avec une majorité de 134 voix sur les 217 possibles, est un gouvernement restreint de compétences indépendantes et se compose de 25 ministres, dont huit femmes et trois secrétaires d'Etat.
Agé de 46 ans, le chef de la primature tunisienne a insisté sur le fait que son cabinet "ne fait part à quelconque bataille". "Toutes les composantes de la scène politique sont des partenaires avec lesquels nous travaillons afin de répondre aux attentes des Tunisiens à ce stade qui se caractérise par un ensemble de défis au regard des conditions économiques, sanitaires et sociales difficiles", a-t-il affirmé.
Dans ce sens, il a indiqué que "la vraie bataille" que menait son gouvernement actuellement était celle contre "la pauvreté, le ch?mage, les infrastructures usées, les difficultés économiques, la pandémie du COVID-19 et d'autres problèmes et dossiers urgents".
Il a exprimé sa volonté de suivre la situation dans le pays et de travailler à travers le futur plan stratégique pour traiter à bien un certain nombre de véritables défis qui impliquent directement le citoyen et son vécu quotidien, dans le cadre d'une vision qui conjugue les objectifs stratégiques tracés, en concordance avec les aspirations des Tunisiens, compte tenu de la spécificité de la conjoncture actuelle.
Lors de cette journée de travail, le chef du gouvernement a passé en revue avec ses ministres et hauts fonctionnaires les priorités de travail du gouvernement pour la période à venir, qui reposent sur cinq axes phares : atténuer l'hémorragie des finances publiques, réformer le secteur public, restaurer la confiance et booster l'investissement, préserver le pouvoir d'achat des citoyens, protéger les catégories vulnérables et sortir en aide aux Tunisiens établis à l'étranger.