Dernière mise à jour à 09h19 le 20/06
Dans le cadre de la mobilisation des fonds pour le financement des infrastructures d'envergure dans le pays, le gouvernement guinéen vient de lancer un emprunt obligatoire d'un montant nominal de plus de 168 millions de dollars, soit (1.600 milliards francs guinéens GNF, monnaie locale), a-t-on appris mercredi de source officielle.
Selon le ministre guinéen de l'Economie et des finances, Mamadi Camara, cité par une note d'information, il sera procédé dans un premier temps, un emprunt obligataire de 800 milliards GNF (84 millions de dollars) sera émis avec comme l'objectif que la première tranche de ce montant estimé 300 milliards GNF vise à entretenir les infrastructures routières et énergétiques.
En plus, un montant de 200 milliards GNF est lui destiné à la réduction de la pauvreté alors que les 300 milliards GNF seront consacrés au renforcement de la trésorerie de l'Etat.
Pour la troisième fois consécutive, le gouvernement guinéen fait face à son secteur privé notamment le secteur bancaire, les industriels et les particuliers pour la levée des fonds à un taux d'intérêt préférable de 12,5% net de tous imp?ts et taxes.
Cette option est une alternative pour collecter des fonds qui seront directement injectés dans la réalisation des projets et programmes de développement du pays, notamment des infrastructures routières, énergétiques etc.
Pour le ministre de l'Economie, les ressources traditionnelles de l'Etat constituées essentiellement des prélèvements obligatoires s'avèrent insuffisantes au regard des besoins d'investissement dans tous les secteurs de développement du pays.
Et c'est pourquoi, le gouvernement trouve nécessaire d'envisager d'autres moyens de recherche de fonds sur le plan local avec de nouveaux instruments de financement dont l'efficacité est avérée, a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le ministre envisage le lancement de la seconde tranche de cet emprunt de 800 milliards GNF soit 84 millions de dollars en 2020 afin de financer d'autres projets d'infrastructures socio-économiques.