Les élèves des écoles primaires de la ville frontalière kényane de Mandera qui est exposée aux attaques des islamistes somaliens shebab, et située près de la Somalie ravagée par la guerre, doivent être transférés vers d'autres écoles pour participer aux examens nationaux au milieu d'une série de menaces de sécurité.
Le Conseil national des examens du Kenya (KNEC) a déclaré mardi qu'il souhaitait que les candidats provenant de 11 écoles primaires des districts de Mandera Est et de Lafey soient transférés dans les écoles de la ville de Mandera pour participer aux examens, en raison de fréquentes menaces d'attaques possibles par le groupe islamiste somalien shebab.
Les dirigeants locaux ont blamé le gouvernement de céder aux menaces des shebab en retirant tous les postes de sécurité en dehors des centres urbains, exposant ainsi son peuple à des dangers d'attaques par des milices somaliens.
Des dizaines de postes de sécurité dans les comtés de Mandera, Garissa et Wajir ont été fermés indéfiniment et leurs agents déplacés vers les centres urbains après les attentats récurrents des shebab, qui ont visé les installations de sécurité, tuant et mutilant plusieurs personnel de sécurité.