La corruption reste élevée dans les pays de la Communauté de l'Afrique de l'est (CAE), a déploré jeudi à Bujumbura M. No?l Nkurunziza, président de l' Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO), section nationale de Transparency International, lors d'une séance de lancement régional du rapport sur l'indice de la perception de la corruption au niveau de la CAE, édition 2013.
90% des 10.491 citoyens interrogés dans les cinq pays de la CAE n'ont pas le courage de dénoncer les cas de corruption, selon le rapport.
Ils ont peur d'intimidation, d'être incriminés, ne connaissent pas les services où il faut dénoncer et ne voient pas d'importance de dénoncer, poursuit le document.
D'après Transparency International, l'Ouganda reste le pays le plus corrompu de la CAE, avec l'indice global de 26,8, suivi du Burundi (18,6), la Tanzanie (12,9), le Kenya (7,9) et le Rwanda (4, 4).
Les secteurs les plus corrompus sont notamment la police, les services fonciers et la justice, a-t-il ajouté.
Depuis 2009, les sections nationales de La corruption reste élevée dans les pays de la CEA du Kenya, de l'Ouganda et de la Tanzanie organisaient une enquête sur la perception de la corruption dans leurs pays respectifs.
A partir de 2010, les sections nationales de Transparency International du Burundi et du Rwanda ont rejoint les autres de la région pour l'organisation de cette enquête, a-t-il rappelé.