L'Union fait la Nation (UN, opposition) apporte son "soutien ferme" au juge d'instruction du Tribunal de premiière instance de Cotonou, Angelo Houssou, d'avoir prononcé un non-lieu dans l'affaire "de tentative d'emprisonnement du président Boni Yayi", pour lequel, plusieurs personnes sont emprisonnés et des mandats d'arrêts internationaux lancés contre d'autres, en l'occurrence l'homme d'affaire Patrice Talon, indique un communiqué du Bureau exécutif national transitoire de ce groupement des formations politiques de l'opposition.
"L'Union fait la Nation apporte son soutien ferme au juge Angelo Houssou pour son courage et son engagement au service de la vérité et du bonheur de tous les Béninois", indique le document.
Selon ce document, l'Union fait la Nation en appelle aux jeunes des villes et des campagnes, aux fonctionnaires de tous ordres, aux artisans, aux paysans, aux intellectuels, bref à tous les citoyens du Bénin, afin que chacun prenne ses responsabilités devant l'histoire: se ranger au c?té du pouvoir et le soutenir dans ses dérives ou se ranger du c?té des forces de l'opposition qui se battent pour une autre politique de justice et de paix.
Le vendredi dernier, dans une ordonnance, le juge d'instruction aurait estimé que, "comme il n'y a pas eu de passage à l'acte, il n'y a donc pas d'infraction constatée de tentative d'assassinat".
Le lundi 22 octobre 2012, trois personnes, notamment la nièce du président béninois, Zoubératou Kora Seke, le médecin personnel du chef de l'Etat, Ibrahim Mama Cissé, et l'ancien ministre béninois du Commerce, Moudja?dou Soumanou, ont été interpellées et gardées en vue au commissariat central de Cotonou, puis inculpés d'association de malfaiteurs et tentative d'assassinat et écroués à la prison civile de Cotonou, dans une affaire de tentative d'empoisonnement du chef de l'Etat béninois Boni Yayi par des produits pharmaceutiques.
Ainsi, le Tribunal de première instance de Cotonou a lancé deux mandats d'arrêt internationaux contre les opérateurs économiques béninois, Patrice Talon et Olivier Bocco, présumés commanditaires du plan d'empoisonnement du président de la République du Bénin, Boni Yayi.