Pour faire face à la détérioration constante de notation du pays des conditions environnementales, des mesures concrètes doivent être prises.
Dans son plan de ma?trise des risques environnementaux durant la période du 12e Plan quinquennal (2011-15), le Ministère chinois de la protection de l'environnement reconna?t que certains endroits font face à des risques de la consommation d'eau potable avec des taux de cancer qui sont en augmentation dans certains villages.
Il faut saluer le fait, que le haut observatoire de surveillance de l'environnement a reconnu la dure réalité et est prêt à annoncer au public chinois les risques environnementaux qui menacent le pays.
En moins de 10 ans, la qualité des eaux souterraines s'est rapidement détériorée. Une enquête menée par le ministère du Territoire et des Ressources de 2000 à 2002 a révélé que 40% des eaux souterraines de la nation étaient en dessous du troisième niveau standard. En 2009, la qualité de 73,8% des eaux souterraines ne se situaient qu'à un quatrième et cinquième niveau de qualité.
Si cette tendance se poursuit, le peuple chinois n'aura plus d'eau potable à boire dans un proche avenir.
Avec les rapports de certaines usines chimiques et papèteries qui rejettent directement les eaux polluées dans les souterrains ou grottes calcaires, en dépit des plaintes de certains spécialistes de la protection de l'environnement, les chances sont minces de voir les usines forer des puits de plus de 1000 mètres pour évacuer les eaux usées toxiques, il est évidemment judicieux pour l'observatoire de l'environnement de maintenir une vigilance accrue contre de telles possibilités.
Mais il n'y a pas que les pollueurs qui soient à blamer quant à la détérioration rapide de la qualité des eaux souterraines. L'inaction des responsables de l'environnement et des mauvaises performances ont également contribué à cette situation.
Il existe bien une loi sur le contr?le de la pollution de l'eau, mais elle ne protège pas les eaux souterraines, n'étant pas effectivement appliquée.
Les collectivités locales n'attachent pas suffisamment d'importance à la question et l'investissement dans la protection de l'environnement n'est que d'environ 1,5% du produit intérieur brut, bien inférieur à ce qu'il devrait être.
De toute évidence, il n'y a plus de temps pour tra?ner les pieds, si l'on veut préserver la qualité de l'eau et de l'air. Les élus des gouvernements locaux doivent se rendre compte que la poursuite de la croissance économique durable ne peut être menée sans une réflexion suffisante donnée à la protection de l'environnement, pour ne ne pas continuer à polluer l'eau et l'air du pays.
Un développement sans prise de conscience mènera à une impasse.