En 2010, la réédition du manuel universitaire américain Geology and the Environment a exposé l'expérience de Jiang sur la restauration écologique à Otindag. Le livre soutient qu'il faut remplacer les arbres par des herbes, car les arbres dépendent des eaux souterraines tandis que les herbes peuvent survivre simplement grace à la pluie.
L'expérience de Jiang a également attiré l'attention d'autres pays en proie à la désertification. En septembre 2007, des scientifiques venus de onze pays, dont l'égypte, l'Iran, la Jordanie, le Pakistan, la Tunisie et l'Ouzbékistan, sont partis à Bayinhushuo pour examiner les effets de la restauration écologique. En 2008, le département de biologie et de géographie de l'UNESCO a présenté le succès de Jiang lors de la Convention sur la lutte contre la désertification tenue au siège de l'ONU. En 2012, le gouvernement pakistanais a introduit et mis en ?uvre la technique de M. Jiang consistant à élever de la volaille dans les prairies. Par ailleurs, les gouvernements du Burkina Faso en Afrique et de la Bolivie en Amérique du Sud ont manifesté leurs intérêts à l'égard de l'expérience réussie de la Chine en matière de restauration écologique.