Pour trouver une solution à cette question, M. Jiang et ses collègues ont travaillé en liens étroits avec les autorités locales, afin d'amener les éleveurs locaux à adapter la composition de leur bétail.
Ils ont suggéré aux villageois d'augmenter leurs revenus en élevant des vaches laitières à haut rendement. Ils ont aussi proposé aux habitants de cultiver du ma?s à haut rendement, développé par l'Institut de génétique et de biologie du développement de l'Académie des sciences de Chine, afin de fournir suffisamment de fourrage au bétail. Ce ma?s, en plus des herbes qui poussent dans les paturages appartenant aux éleveurs, pourra répondre à l'alimentation du bétail en hiver, et même au printemps suivant.
En 2007, M. Jiang et son équipe ont proposé d'élever des poules et poulets dans les prairies, parce que ce type d'animaux inflige peu de dégats et contribuent à l'élimination des maladies des plantes et des insectes nuisibles. De cette fa?on, jouissant d'un meilleur environnement, leur viande sera plus tendre et plus savoureuse, et cela apportera plus d'avantages économiques. Le concept qui consiste à privilégier l'élevage de volaille plut?t que celui du bétail promeut non seulement la restauration écologique, mais crée aussi des opportunités d'emploi pour les habitants locaux.
Après cinq années d'efforts, la désertification des terres de 130 000 mu à Bayinhushuo Gacha a été un franc succès. Le revenu annuel des pasteurs locaux est passé de 315 à 460 dollars et bien que le vent ait gardé la même force, les tempêtes de sable ne constituent plus une menace dans cette région.