Un total de 165 h?pitaux en Chine ont été autorisés à mener des transplantations d'organes humains, a-t-on appris jeudi auprès de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale.
Ces h?pitaux se répartissent dans 31 régions provinciales du pays, dont Beijing détient la plus grande part avec une vingtaine d'h?pitaux autorisés, selon la commission.
La Chine est le deuxième demandeur mondial en transplantations d'organes humains. Dans ce pays, environ 300.000 malades souffrent de défauts d'organes chaque année, mais seuls 10.000 d'entre eux ont accès aux transplantations d'organes en raison d'un manque de donneurs.
La Chine a introduit un système de don d'organes en 2010, avec la Croix-Rouge chinoise comme troisième partie indépendante chargée de faciliter le processus de don et de la supervision.
Pour l'heure, les organes humains sont acquis via trois canaux Chine : les dons de la part de prisonniers exécutés, de parents de malades et de citoyens décédés.
Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central chinois, a publié une réglementation sur le don volontaire en 2007. Cependant, la Chine s'efforce toujours de populariser cette pratique, les coutumes traditionnelles chinoises préconisant que l'on doit être enterré ou incinéré intact après la mort.
Un nouveau système de gestion et de distribution des organes humains issus de dons sera bient?t opérationnel à travers tout le pays, a déclaré la commission.
Ce système fonctionnera en accord avec les politiques sur l'attribution d'organes et fera automatiquement le lien entre les organes et les récepteurs selon le degré de l'urgence médicale et la compatibilité entre donneurs et récepteurs.
La commission prévoit aussi d'introduire des règlements sur l'acquisition, la distribution et le contr?le des organes afin de rendre plus transparent le processus de distribution.