L'autorité du patrimoine culturel de Beijing a confirmé que des lieux de deux anciens temples sous la protection du gouvernement avaient été utilisés pour ouvrir des restaurants et a exhorté l'Assemblée législative à mettre à jour les règlements afin de mieux protéger les sites historiques, selon un rapport des Nouvelles du soir de Beijing le 29 janvier.
Le Temple Songzhu et Temple Zhizhu, très proche l’un de l’autre dans le quartier de Dongcheng, ont été construits il y a plus de 200 ans et ont été répertoriés comme sites culturels et historiques sous la protection de la ville.
Mais les médias chinois ont rapporté il y a quelques jours que les deux sites avaient été transformés en restaurant haut de gamme, où les touristes peuvent apprécier une cuisine raffinée et des bons vins.
Une plaque portant l'inscription "Temple Beijing Restaurant" est accrochée sur un mur du Temple Zhizhu.
L’établissement est ouvert uniquement à un petit groupe de personnes, avec une facture moyenne de 500 yuans (80 $) par personne.
Un serveur du restaurant, sous l’anonymat a indiqué que cet endroit est ouvert depuis 2011 et que la plupart des clients sont des étrangers.
Une enquête menée par l'administration municipale du patrimoine culturel de Beijing a montré que les deux temples avaient été loués à des entreprises pour en faire des commerces et y ont proposé différents services depuis les années 50.
Dans les années 80, les droits de propriété des deux édifices ont été remis à l'Association des bouddhistes de Beijing.
Mais pour des raisons historiques, les locataires n’ont pas pu déménager, ils sont donc restés et ont payé un loyer à l'association bouddhiste.
En 2005, le propriétaire et les locataires ont emprunté de l'argent pour réparer et entretenir les deux sanctuaires, qui se trouvaient en très mauvais état depuis des années. En contrepartie, les bailleurs de fonds ont été autorisés à exploiter les temples.
L'administration va désormais inviter les occupants des sites à suivre les règles et renforcera la protection des reliques culturelles.
Mais le législateur devra également mettre à jour les règlements du patrimoine culturel en phase avec les dernières tendances et développements, selon les autorités.