- Plus
Dans le Guizhou, des ? tantes ? visent le succès avec le basket
 |
| Les joueuses de ? basket-ball des tantes ? n'ont pas besoin de dribbler avec le ballon et sont autorisées à courir avec dans les bras. (Yang Wenbin / Xinhua) |
Ce jour-là, sur une place entourée de batiments traditionnels des groupes ethniques Miao et Dong dans la province du Guizhou (sud-ouest de la Chine), se déroulait un événement unique. Vêtues de costumes ethniques traditionnels, des femmes ont déboulé sur un terrain de basket, leurs rires et leur détermination résonnant dans l'air. Elles participaient à un match non conventionnel, traversant le terrain en courant tout en tenant le ballon de basket dans leurs bras, se le passant, marquant et suscitant des acclamations tonitruantes de la part des villageois et des touristes qui les regardaient.
C'était une scène courante vue lors du premier tournoi sur invitation de basket-ball des tantes de la préfecture de Qiandongnan, organisé le mois dernier dans le comté de Leishan de la préfecture. Le tournoi, divisé en deux catégories – une pour le grand public et une autre pour les villageois – a attiré 19 équipes de toute la préfecture. Parmi elles, deux équipes de Leishan ont réalisé des performances exceptionnelles, remportant la victoire dans leurs catégories respectives.
Shi Fang, directeur du Centre de gestion des sports de Leishan, a expliqué les origines du terme ? basket-ball des tantes ?. Dans la culture locale, les femmes qui se marient en dehors du village sont affectueusement appelées ? tantes ?.
Bien que nommé d'après ces femmes, le tournoi a accueilli toutes les participantes. Le lieu de l'événement était un site touristique local de Leishan. Les matchs ont commencé vers 9 heures du matin et se sont terminés vers 22 heures, chacun d'entre eux se composant de deux mi-temps de 15 minutes chacune.
Le basket-ball des tantes a un ensemble de règles uniques. Li Xia, directeur général de Guizhou Nongdongbao Sports, Travel, and Culture Development Co, a expliqué que les joueuses ne sont pas obligées de dribbler avec le ballon et sont même autorisés à courir avec dans leurs bras. De plus, les fautes intentionnelles sont les seules à être sifflées.
Pendant les pauses, les spectateurs ont eu droit à une variété de spectacles, notamment des danses au tambour de bois, des danses au tambour de bronze et des spectacles traditionnels présentés par des membres des groupes ethniques Miao et Dong, mettant en valeur le riche patrimoine culturel de la préfecture.
