La police turque a lancé jeudi une série d'opérations simultanées dans 204 entreprises de 18 villes du pays dans le cadre de la purge lancée il y a un mois à la suite du coup d'Etat avorté.

Ces entreprises ont été accusées d'avoir apporté un soutien financier à Fethullah Gülen, un intellectuel musulman exilé aux Etats-Unis accusé par le gouvernement turc d'être le cerveau du coup d'Etat manqué du 15 juillet dernier, d'après le quotidien Hürriyet.

Pas moins de 187 entrepreneurs sont visés par un mandat d'arrêt, dont des chefs d'entreprises bien connues, comme le directeur de la Confédération turque des entrepreneurs et des industriels, selon la même source.

Ces suspects auraient été inculpés pour "financement d'une organisation terroriste", "appartenance à une organisation terroriste" et "formation et gestion d'une organisation terroriste".

Jusqu'à ce jour, 40.030 personnes ont été placées en détention et au moins 20.355 autres arrêtées dans le cadre de la purge lancée à la suite du coup d'Etat manqué, qui a co?té la vie à 237 personnes.