Dernière mise à jour à 14h12 le 22/08
Alors que les conflits se font toujours rage en Syrie, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exhorté jeudi toutes les parties prenantes à ce conflit à assurer la sécurité des civils, qui ont été souvent victimes des violences armées ces derniers jours.
"Les familles et les groupes vulnérables pris au piège dans la ville d'Alep font face à des bombardements constants, aux violences et aux déplacements", a déclaré le HCR dans un communiqué de presse.
L'agence onusienne a exprimé sa profonde préoccupation concernant la recrudescence des attaques contre des personnes déplacées dans le gouvernorat d'Idlib au cours des 10 derniers jours et contre d'autres camps de déplacés et de civils ailleurs dans le pays, qui ont entra?né des pertes civiles et de nouveaux déplacements.
"Ces attaques indiquent un mépris choquant pour la vie des civils. Nous réitérons l'importance de permettre l'accès des populations à des lieux s?rs et de respecter le caractère civil et humanitaire des camps de personnes déplacées", a souligné le HCR.
Lors d'une conférence de presse jeudi à Genève, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et son conseiller spécial, Jan Egeland, ont fait l'écho des préoccupations du HCR.
"Les civils, des deux c?tés, à Alep courent de grand risques", ont indiqué MM. de Mistura et Egeland, qui ont appelé à mettre en place des trêves humanitaires hebdomadaires de 48 heures pour que les convois humanitaires soient réalisables. "Nous avons besoin d'une pause dans les combats qui doit être garantie par la Russie, les Etats-Unis, le gouvernement (de la Syrie) et les groupes d'opposition armés", a indiqué M. Egeland.