L'ambassade d'Oman servira d'intermédiaire pour les intérêts iraniens au Canada, tandis que l'ambassade d'Italie à Téhéran représentera une partie du Canada en Iran, a rapporté mercredi le quotidien Tehran Times, citant le ministère iranien des Affaires étrangères.
La décision a été prise à l'issue des discussions politiques qui se sont tenues entre les représentants d'Iran et du Canada auprès des Nations Unies, a déclaré Marzieh Afkham, une porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le Canada avait fermé son ambassade à Téhéran le 7 septembre 2012, et avait expulsé tous les diplomates iraniens au Canada quelques jours plus tard.
Le ministère canadien des Affaires étrangères avait justifié cette décision en mentionnant le programme nucléaire de l'Iran, son hostilité envers Isra?l, ainsi qu'une assistance militaire présumée de l'Iran en faveur du président syrien Bachar al-Assad.
Par ailleurs, Mme Afkham a déclaré que l'Iran et la Grande-Bretagne nommeraient, dans huit jours, des diplomates non-résidents dans l'autre pays.
En novembre 2011, des milliers de manifestants iraniens avaient fait irruption dans les deux batiments de l'ambassade du Royaume-Uni à Téhéran suite à la décision de l'Iran de réduire ses relations diplomatiques avec Londres, en réponse aux sanctions financières contre la République islamique.
La Grande-Bretagne avait depuis fermé son ambassade à Téhéran et avait ordonné la fermeture immédiate de l'ambassade d'Iran à Londres.