Les Forces de défense israéliennes (FDI), de plus en plus préoccupées de l'éventualité d'attaques dévastatrices sur leurs bases de données, ont constitué un service spécialisé pour diriger ses opérations de cyberdéfense, a rapporté lundi le quotidien Haaretz.
Cette nouvelle unité comprend du personnel des services de renseignement et de télétraitement (auparavant désignés sous le signe de Corps C41), qui sera formé pour surveiller et neutraliser les tentatives de perturbation ou de piratage de ses systèmes informatiques, et assigné au quartier-général cybernétique de l' armée, selon Haaretz.
Un clip vidéo publié dimanche par l'armée a identifié les trois principales menaces auxquelles elle est confrontée comme les atteintes à l'accès aux données, au secret et à la crédibilité. " Une escalade considérable du nombre de cyberincidents" et de la menace qu'ils représentent pour la "poursuite du bon fonctionnement" de l'armée, fait du monde cybernétique une nouvelle dimension de l'effort de guerre, selon ce clip.
"Tout repose sur le réseau et si celui-ci est endommagé cela nuira gravement à nos opérations", a déclaré à Haaretz le général de brigade Eyal Zelinger, commandant du service de télétraitement.
"Mon ennemi est toute personne qui peut entrer sur mon réseau (. .) cela pourrait affecter l'activité opérationnelle de multiples branches", a-t-il affirmé.
L'année dernière, les FDI ont reconnu pratiquer la guerre cybernétique, y compris des attaques cybernétiques, et ce domaine devrait être doté d'un budget estimé à un demi-milliard de dollars sur les prochaines années.