Dernière mise à jour à 15h50 le 29/03
Un représentant du Fonds monétaire international (FMI) a affirmé mardi à Ouagadougou que l'institution était solidaire avec le Burkina Faso qui a entamé une transition de trois ans depuis le 24 janvier dernier, indique un communiqué de la Primature.
"Notre visite est de marquer notre solidarité au Burkina Faso à travers cette audience avec Premier ministre. Il y a eu un changement, il faut profiter de ce changement pour mettre en ?uvre les réformes qui étaient en jachère", a déclaré mardi, l'administrateur suppléant, représentant le Burkina Faso auprès du Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), Facinet Sylla, à l'issue d'une audience avec le Premier ministre.
M. Sylla a précisé qu'il faut profiter de cette période de transition "pour mettre en ?uvre des mesures exceptionnelles pour ne pas perdre cette opportunité".
"Quand un pays consacre plus de 65% de ses revenus pour payer ses fonctionnaires, cela cause un problème alors que la norme UEMOA est de 35%. On n'est pas là pour qu'il ait une réduction de cette masse salariale, mais pour qu'on nous indique un chemin pour que cette masse salariale trouve un chemin voulu par l'UEMOA", a-t-il dit.
Le Burkina Faso a entamé une période de transition de trois ans consécutive à la chute de Roch Marc Christian Kaboré par un putsch le 24 janvier.
Un gouvernement de 25 ministres a été mis en place et conduit par un Premier ministre civil, Albert Ouédraogo, alors que l'Assemblée législative de la transition de 71 membres est en cours de composition.
La Charte de la transition souligne que les missions de la transition seront entre autres la lutte contre le terrorisme, la sauvegarde de l'intégrité territoriale et la réponse à la crise humanitaire.