Un total de 97 travailleurs chinois de l'industrie pétrolière sont arrivés mercredi dans la capitale soudanaise Khartoum après avoir été évacués du Soudan du Sud en raison des affrontements généralisés qui se déroulent là-bas.
Les employés de la China National Petroleum Corporation (CNPC) travaillaient sur le champ de pétrole Fuluj dans l'état du Nil supérieur au Soudan du Sud, où l'armée du Sud-soudanaise a confirmé que les affrontements font rage entre elle et un certain nombre de rebelles.
Deux autres groupes de travailleurs chinois, de 97 et 110 personnes, sont attendus à Khartoum plus tard.
Le premier groupe de travailleurs chinois a été accueilli à l'aéroport de Khartoum par l'ambassadeur de Chine au Soudan, Luo Xiaoguang, et un dirigeant de la CNPC.
M. Luo a félicité le gouvernement soudanais pour son r?le dans la facilitation de l'évacuation des travailleurs chinois vers Khartoum.
Le représentant en chef de la CNPC au Soudan, Zhao Dong, à quant à lui déclaré à Xinhua : ? Selon les accords conclus par le Ministère du pétrole du Soudan du Sud, les puits de pétrole dans des régions éloignées ont été fermés, et les activités sur ces champs ont été arrêtées et les travailleurs ont été évacués dans le cadre d'un plan d'urgence ?.
Le Soudan du Sud a été témoin de violents affrontements entre les troupes gouvernementales et les forces loyales à l'ancien vice-président Riek Machar.
Les groupes qui ont fait défection ont pris le contr?le de l'Etat d'Unity, riche en pétrole, ce qui a conduit à l'arrêt de la production de pétrole de la région, qui se montait à environ 45 000 barils par jour.
L'armée du Soudan du Sud a confirmé la poursuite des affrontements à Malakal, capitale de l'Etat du Haut-Nil, riche en pétrole, alors que certains rapports ont dit que la ville est tombée aux mains des rebelles. L'Etat produit la plus grande partie du pétrole du Soudan du Sud, environ 200 000 barils par jour.