Le Conseil des ministres du gouvernement du Burundi a dans ses séances ordinaires de mercredi le 09 et de jeudi le 10 octobre a entre autres projets de lois analysé celui portant modification de certaines dispositions de la Constitution de la République du Burundi dans laquelle le gouvernement entend supprimer les postes des vice-présidents de la République pour les remplacer par un seul vice-président et un Premier ministre.
? Il est en effet nécessaire d'entrer dans la phase démocratique tout en préservant l'esprit de l'Accord d'Arusha, d' où la proposition de ce projet de loi de supprimer les postes de vice-présidents de la République du Burundi pour les remplacer par un vice-président et un Premier ministre ?, a fait comprendre ce vendredi Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement sur les ondes de la RTNB (Radio Télévision Nationale du Burundi).
L'exécutif est constitué aujourd'hui par un gouvernement composé par le chef de l'Etat au sommet, un premier vice-président de la République en charge de tous les ministères politiques et sociaux et un deuxième vice-président de la République en charges de tous les autres ministères ainsi qu'un secrétariat général du gouvernement qui en devient le porte-parole.
Outre cette proposition de supprimer les deux postes de vice- présidents de la République pour les remplacer par un seul vice- président et un Premier ministre, il a aussi été constaté la nécessité de réviser le Code Electoral, celui-ci étant constitué sur base de la Constitution de 2005, certaines dispositions de celles-ci étant devenues anachroniques et désuètes, selon Philippe Nzobonariba.
L'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi a été signé dans cette ville tanzanienne le 28 ao?t 2000.
Selon Philippe Nzobonariba, la Constitution de 2005 issue de cet Accord a été promulguée pour régir et établir les règles de fonctionnement du régime post transition qui a pris fin en 2010.
? Avant l'expiration de cette période, explique-t-il, beaucoup d'acteurs politiques ont exprimé le souhait de voir la loi fondamentale révisée ?.