Des délégations d'une quinzaine de pays d'Afrique francophone de l'Ouest et du Centre soutenues par les Agences des Nations unies en Afrique ont entamé, lundi à Ouagadougou, une réunion régionale en vue d'améliorer l'impact des interventions des projets et programmes dans les pays bénéficiaires.
Issus des départements ministériels et des Agences des Nations unies, les acteurs chargés de la mise en oeuvre des projets et programmes soutenus par le système des Nations unies vont, pendant trois jours, partager des expériences, identifier les difficultés et les bonnes pratiques constatées dans la conduite de l'exécution nationale qui régie la coopération entre le système des Nations unies et de nombreux pays africains. Les réflexions doivent aboutir, de l'avis du secrétaire général du ministère burkinabé de l'Economie et des Finances, Tibila Kaboré, à une harmonisation et une meilleure appropriation de ce référentiel d'intervention des Agences du système des Nations unies dans les pays participants.
Dans cette perspective, M. Kaboré a expliqué que ces échanges vont favoriser une optimisation de la conduite des projets et programmes, et donc de l'utilisation des aides publiques au développement.
? L'exécution nationale est une approche du système des Nations unies née dans les années 1990 après un constat de bilans mitigés des projets et programmes, d'où une faible efficacité des aides au développement ?, a dit le représentant du système des Nations unies au Burkina, Pascal Karerero.
M. Karerero fonde son espoir sur l'atelier de Ouagadougou qui se tient après celui de Dakar l'année dernière, pour donner un souffle nouveau aux actions de lutte contre la pauvreté pour l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).