Les autorités chinoises ont présenté hier une nouvelle série de mesures destinées à enrayer un problème de pollution de plus en plus étouffant dans la capitale, dont une limitation du nombre de nouveaux véhicules sur les routes et la fermeture ou modernisation des installations de 1200 entreprises.
La ville a tout essayé, de la fermeture d'usines à la construction d'un important réseau de métro, pour lutter contre le tragique problème de la pollution atmosphérique, mais avec peu de résultats.
Ces nouvelles mesures s'inscrivent dans un programme de plus grande envergure destiné à réduire la densité des particules nocives en suspension dans l'air de 25% d'ici 2017.
? C'est une déclaration de guerre contre les microparticules PM2.5 ?, a annoncé le Bureau de la protection de l'environnement de Beijing sur son site officiel, en référence aux microparticules en suspension dans l'air qui représentent le plus grand danger pour la santé des habitants de la ville.
? La ville travaillera sans relache à l'amélioration de la qualité de l'air. ?
Dans la liste de mesures nouvellement publiée, la municipalité de Beijing impose des restrictions sévères concernant le nombre de nouveaux véhicules autorisés à faire leur entrée sur les routes chaque année, en amenant la croissance annuelle des immatriculations à un pourcentage proche de zéro.
Le gouvernement ambitionne de maintenir le nombre de véhicules sur les routes de la ville en de?à de six millions d'ici la fin de 2017, alors qu'il était de 5,35 millions fin juillet 2013, selon les chiffres publiés par l'agence de presse Xinhua.
Beijing envisage encore de réduire la consommation totale de carburant des véhicules d'au moins 5% par rapport à 2012, en favorisant les ventes de véhicules à énergies nouvelles et de petite taille, et en encourageant la population à prendre le volant moins souvent.