Au début de l'année 2013, en amont de la session annuelle des législateurs et des conseillers politiques de l'Empire du milieu, un épais nuage de pollution recouvrait plus d'un million de kilomètres carrés dans l'Est de la Chine.
La capitale, Beijing, n'a connu que cinq jours sans pollution en janvier, et les compteurs de particules fines PM 2,5 (qui repèrent les particules d'un diamètre inférieur à un micron dans l'air) s'affolaient.
Par ailleurs, les réserves d'eau souterraines du pays sont de plus en plus polluées. D'après une étude menée par le ministère du Territoire et des ressources, les réserves souterraines de plus de 60% des villes chinoises étaient classées de 1 à 3 entre 2000 et 2002.
En 2011, la qualité des réserves d'eau de 55% des villes du pays était estampillée "mauvaise" ou "très mauvaise".
Après plus de trois décennies de développement rapide, la Chine est devenue la deuxième puissance économique de la planète. Un nuage noir plane cependant au dessus de ce succès économique, et la pollution a atteint des niveaux records.
Alors que les yeux du monde entier sont rivés sur le développement de la Chine et ses problèmes environnementaux, il convient de rappeler que d'autres pays ont été affectés par la pollution par le passé, dans leurs phases d'industrialisation et d'urbanisation.