Le Liban et l'Italie abordent le problème syrien ainsi que d'autres questions régionales

Source: Xinhua  06.02.2014 à 09h57

La ministre italienne des Affaires étrangères (AE) Emma Bonino en visite au Liban a souligné mercredi lors d'un entretien avec son homologue libanais Adnan Mansour la nécessité de soutenir les négociations de paix de Genève II, soulignant que "le problème en Syrie ne serait résolu que par une solution politique."

La ministre a indiqué qu'elle s'était entretenue avec M. Mansour des résultats des pourparlers de paix de Genève 2 et de leur reprise le 10 février, soulignant qu'"il s'agissait d'un processus long et compliqué dont on pensait cependant qu'il s'attelait à la question humanitaire d'une manière plus avancée et efficace qu'auparavant."

Interrogée quant à la possibilité de l'accueil de réfugiés ou de la distribution d'assistance au Liban par l'Italie, Mme Bonino a répondu qu'il s'agissait de deux questions liées pour la première à une aide financière et pour la seconde à l'assouplissement de l'entrée de l'assistance en Syrie.

Mme Bonino a fait remarquer que le Liban faisait face à l'accueil de plus de 900 000 régugiés syriens. "Cela est un noeud politique et humanitaire gigantesque ainsi qu'un fardeau sécuritaire et financier majeur," a-t-elle dit aux journalistes.

M. Mansour a pour sa part fait l'éloge des liens bilatéraux entre les deux pays. "Nous avons traité de la situation régionale et internationale et de son impact sur le Liban," a-t-il indiqué.

Mme Bonino a entamé sa tournée officielle au Liban afin de s'entretenir des relations bilatérales entre les deux pays et des dernières évolutions locales et régionales.

La responsable italienne s'est entretenue séparément avec le président libanais Michel Sleimane, le président du Parlement Nabih Berri, le Premier ministre provisoire Najib Miqati et le Premier-ministre désigné Tammam Salam.

Mme Bonino est arrivée mardi soir à Beyrouth pour une visite officielle de deux jours.