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Tenue d'un atelier au Kenya sur l'harmonisation des normes de sécurité alimentaire en Afrique
Des experts se sont réunis mardi dans la capitale kényane Nairobi afin de discuter de l'harmonisation des normes relatives à la sécurité alimentaire en Afrique, une étape en direction de l'accélération du commerce agricole sur le continent et de la réalisation de son plein potentiel.
Cet atelier de deux jours réunit plus de 200 délégués en vue de passer en revue la coopération entre l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont l'objectif est de créer un système de normes alimentaires internationales afin de développer le commerce en Afrique.
Maryann Kindiki, responsable du point de contact national du Code au Bureau kényan des normes (KEBS), une organisation intergouvernementale qui s'attache à mettre en ?uvre les normes alimentaires communes à la FAO et à l'OMS, a souligné que la diversité des normes nationales en matière de sécurité alimentaire constituait un obstacle technique au commerce intra-africain, en particulier en ce qui concerne les produits agricoles.
"Au sein du continent africain, les pays peuvent conclure des accords de reconnaissance mutuelle pour reconna?tre les normes de chacun en matière de sécurité alimentaire", a suggéré Mme Kindiki. Elle a souligné la nécessité d'entamer l'alignement des normes de sécurité alimentaire entre les différents blocs économiques régionaux, tels que la Communauté d'Afrique de l'Est, afin de promouvoir le commerce transfrontalier en Afrique.
D'après l'Union africaine (UA), le montant des importations alimentaires du continent s'élève à environ 60 milliards de dollars par an, alors même que l'Afrique abrite près de 60% des terres arables du monde.