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Plus de la moitié des récoltes sont détruites par la sécheresse "historique" au Zimbabwe, déplore l'ONU
Plus de la moitié des récoltes du Zimbabwe ont été détruites par une sécheresse "historique", exposant près de 7,6 millions de personnes dans le pays à un risque de famine aigu?, a indiqué mercredi un porte-parole de l'ONU.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies fait remarquer que la situation de sécurité alimentaire au Zimbabwe se dégrade rapidement suite à une sécheresse historique provoquée par El Nino, a dit le porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, Farhan Haq, qui s'exprimait lors d'un point de presse.
La sous-secrétaire générale de l'ONU et coordinatrice de la réponse à la crise climatique, Reena Ghelani, ainsi que la directrice exécutive adjointe du Programme alimentaire mondial, Valerie Guarnieri, ont achevé récemment une mission d'une semaine visant à évaluer l'impact de la sécheresse dans ce pays d'Afrique australe, et appelé à davantage de soutien international à la réponse humanitaire.
Les autorités zimbabwéennes ont déclaré en avril l'état de catastrophe naturelle, et selon leurs derniers chiffres en date, au moins 57 % des personnes dans les régions rurales du pays, soit près de 5,9 millions de personnes, devraient être exposées à une insécurité alimentaire lors du pic de la période de famine, entre janvier et mars de l'année prochaine.
La sécheresse a mis sous tension l'économie du Zimbabwe, où plus d'un cinquième des enfants en age d'aller à l'école sont désormais déscolarisés, et elle a provoqué des pénuries d'eau critiques, a indiqué M. Haq.